« Celui qui est uni à Jésus Christ est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées, voici toutes choses sont devenues nouvelles. Tout cela vient de Dieu »
CLAIRE
Je m’appelle Claire je suis née à la fin des années 50. Maman était pharmacien, mon papa
directeur de société. J’ai un frère de 5 ans et demi plus âgé que moi.
Ma petite enfance s’est passée dans une très belle maison.
Ma joie a toujours été la danse
J’ai été élevé par les ‘petites bonnes’, mes parents travaillant sans cesse, jamais maman n’est
venue me chercher à l’école, papa quelquefois. Il y avait beaucoup de mondanité dans ma
famille. Mon frère et moi en avons souffert. Bien qu’élevée à l’école catholique la religion
était inexistante à la maison. Les priorités inculquées par mes parents étaient le travail, la
réussite, les diplômes.
Ainsi, en moi s’est développée la peur de décevoir et de ne pas être à la hauteur.
Extérieurement j’avais tout pour être heureuse dans ce monde mais intérieurement la peur,
une timidité maladive et un manque de confiance se développaient.
À 16 ans j’étais en terminale. À 21 ans j’étais en 5e année de pharmacie. À 22 ans j’avais mon
doctorat. Je suis enceinte et j’avorte. Puis arrive la première tentative de suicide… Je
continue mes études en bactériologie, en urologie… des diplômes, toujours des diplômes. À
25 ans j’étais titulaire d’une grosse officine et toujours la peur de ne pas être à la hauteur !
À 28 ans c’est le mariage. J’ai deux enfants et beaucoup d’amour entre les enfants et moi.
Néanmoins je travaille sans cesse et même jusqu’à la veille de mes deux accouchements. À
trente-six ans j’ai un accident très grave, je suis renversée par une voiture. Le chirurgien
déclare que je serai handicapée à vie je contracte une septicémie et manque de mourir. Mon
premier mari qui est un séducteur, part avec une jeune femme. Je me bats toute seule pour les
enfants.
Après le divorce je me remarie avec un peu de bonheur mais très éphémère, comme beaucoup
de choses dans ce monde, et à nouveau la peur de ne pas être à la hauteur m’étreint. Mon
deuxième mari est un accusateur. La haine et la jalousie s’installent entre mon mari d’un
côté, mes enfants et ma mère de l’autre. Lui est très bon dans ce que je déteste, les
mondanités, l’humour vulgaire et malsain. Ma vie est marquée par des temps de larmes, de
tristesse. Tout est si futile, dérisoire, sans intérêt, pitoyable. Je suis cataloguée comme
coincée, pas marrante. Cette haine dans mon foyer, c’est trop dur, trop dur. J’ai envie de fuir
cette vie ou règne la haine, la vengeance, la colère, la cupidité, la jalousie… J’essaie de me
suicider une deuxième fois. Le médecin ne comprend pas comment je suis encore en vie sans
séquelle.
Mon ami Régine me parle de son Dieu et de la Bible. J’écoute, je suis dubitative puis un jour,
désespérée, perdue, j’entre dans l’église. Et là règne la joie, l’amour, la vie que j’attendais. Le
pasteur m’écoute, me comprend et je pleure, je pleure tant. En bon berger il me guide
doucement et alors tout est transformé. Je retrouve la famille dont j’ai toujours rêvée, qui ne
me juge pas, mais m’accueille remplie de bonté, de bienveillance, de compassion, d’amour, de
sourire, de compréhension, d’encouragement… Moi qui étais tellement seule et qui vivait
dans la peur, j’ai trouvé ‘ma famille’. Je chante des louanges dès 4h du matin, au réveil. Tout
est cadeau. Tout est bonheur. Tout est émerveillement. Je remercie de la chance que j’ai. J’en
prends conscience. Je dépose mes soucis au pied de la croix. Je dépose ma peur de la vie. Le
côté éphémère de ce monde est dominé par l’amour infini et éternel de notre Père céleste, de
son Fils Jésus le Christ et du Saint-Esprit qui est Seigneur et qui donne la vie. Car enfin je
suis dans la joie, l’amour, la paix. J’ai un chemin de lumière devant mes pas. La vérité dans la
Bible ! Alléluia !
Claire.
CHRISTIANE
Mariée, mère de deux de fils, depuis mon jeune âge je me posais des questions d’ordre
existentiel : Qu’est-ce que je fais sur terre ? Qui a créé l’univers ?
J’ai été élevée par ma tante qui priait avec moi et me lisait souvent les psaumes 23 et 91. Bien
que catholique. Vers l’âge de dix ans je lui demandais l’autorisation d’aller au temple avec
mes cousines. Elle m’a laissé le choix d’autant plus que mes parents fréquentaient cette église
évangélique. J’ai eu des réponses à mes questions concernant un Dieu créateur qui avait
donné son Fils unique pour mourir à ma place afin que j’obtienne le pardon car j’étais
consciente que j’étais pécheresse. J’ai donc accepté Jésus dans ma vie comme sauveur et
maître ! Car il était mort mais peu de temps après ressuscité et c’est là que repose toute mon
espérance ! Il a accomplit beaucoup de choses dans ma vie, je citerais un changement qu’il a
opéré en moi. J’étais très timide, renfermée, j’ai prié le Seigneur de me libérer. Et il m’a
libéré totalement. Ce changement s’est réalisé car j’ai bénéficié de la prière régulière pour
moi de deux sœurs. Je suis arrivée à Lille en juillet 2014 j’étais tout de suite très bien
accueillie à l’Église ‘La Réconciliation’. Je suis vraiment heureuse de faire partie de cette
nouvelle famille de Dieu. Je vous encourage à continuer dans l’amour fraternel et à prier les
uns pour les autres ce qui permettra d’avancer avec le Seigneur. « Que j’aime la famille de
Dieu où tout le monde est plus qu’un, ils m’ont ouvert tous grand leur cœur, je suis heureuse
d’être une des leurs dans cette famille de Dieu »
Christiane
MARIE-LUCE
Je m’appelle Marie-Luce, je suis née dans les années 40.
J’ai la foi depuis l’âge de 7-8 ans. Notre mère nous amenait dans les églises pour prier et
chaque dimanche nous allions à la messe.
Je ne sais pas si mon père avait foi car j’avais 3 ans quand il a été porté disparu dans un
camp de concentration en Allemagne. Mon père a fait de la résistance pendant la guerre. Il
était lieutenant, il a été dénoncé, arrêté puis torturé à la prison de Loos et il est parti par le
dernier train de Loos pour l’Allemagne il n’avait pas 30 ans. Mon père m’a toujours manquée
et il me manquera toujours.
Vers l’âge de 15 ans alors que j’étais en pension, j’étais toujours fourrée dans les églises, à la
messe, dans les processions ou les pèlerinages. J’étais attirée vers le spirituel il n’y avait que
tout se qui se rapporté à Dieu qui m’intéressait.
Un jour alors que j’étais assise sur un banc, j’ai ressenti la présence de Jésus. Je vois encore
l’endroit ! J’avais l’impression qu’il me disait « je te mets à part ». C’était tellement fort.
Vers l’âge de 24-25 ans, j’ai quitté mon travail d’employée de bureau pour entrer chez les
petites sœurs des pauvres comme. Je prononçais des vœux de pauvreté, de chasteté,
d’obéissance chaque 1er mai. Je voulais donner ma vie à Dieu et servir les personnes âgées.
Mais ma vie spirituelle était médiocre, très pauvre, pas d’approfondissement de la Bible,
manque de relation personnel avec Dieu ; c’était surtout les œuvres qui comptaient. Quelques
temps après je suis rentrée dans la vie contemplative au Monastère de la Visitation à Roubaix
et à Amiens. Je voulais vivre totalement dans la prière. Hélas, après deux ans, j’en suis sortie
avec une dépression. J’avais du mal à supporter le rituel, cette vie me paraissait monotone. je
n’acceptais pas cette humilité qui consistait à se mettre à genoux et demander pardon pour
trois fois rien, par exemple pour s’être regarder dans un vieux carreau, ce qui paraissait pour
être vaniteux, pour avoir cassé un verre… pour moi le plus important c’est ce qu’il y a dans le
cœur. Je préfère rentrer dans ma chambre pour demander pardon pour mes péchés : orgueil
rancune etc. car Dieu voit tout. Et puis je trouvais adhérant de devoir se mettre à genoux
chaque fois que je croisais la mère supérieure, ce n’est pas biblique. Je voulais donner ma vie
à Dieu, mais l’Esprit de Dieu n’était pas là.
Un jour j’ai rencontré les ‘Témoins de Jéhovah’. Ils m’ont proposé des études bibliques, mais
je me suis aperçu il y’avait des passages erronés et j’avais l’impression que leur bible avait
été écrite rien que pour eux. Par exemple les 144 000 personnes dont il est parlé dans la Bible
seraient, d’après eux, les seuls sauvés et que des témoins de Jéhovah. Quelle erreur l’Esprit
de Dieu n’était pas là.
Je me suis mariée, j’ai eu un fils. Je suis veuve depuis 1995 mon mari s’est tué sur la route
dans un accident du travail. Nous avons vécu 23 ans ensemble.
Deux ans après le décès de mon mari j’ai rencontré deux pasteurs américain et canadien à un
stand biblique. Ils m’ont invité à venir au culte. J’y suis allé… alors là… j’entendais souvent
l’évocation du nom de Jésus, moi qui avait soif d’entendre son nom ! C’était merveilleux,
l’ambiance était joyeuse, familiale, chaleureuse, l’esprit de dieu était là !
J’ai trouvé la joie de vivre chez ces évangéliques. Je me suis fait baptiser. Ces missionnaires
sont partis dans leur pays et j’ai fait la connaissance de l’église pentecôtiste à Lille. J’y suis
restée 8 ans jusqu’à leur déménagement. Il fallait trop courir pour aller dans le nouveau lieu
de culte, j’ai donc fait le tour des églises les plus proche de chez moi et je me suis arrêtée à
l’Eglise ‘La Réconciliation’. Cela fait depuis 2013 que j’y suis.
Une nuit où je souffrais plus que d’habitude je ne voulais plus vivre tellement la solitude était
forte. C’est à ce moment-là que jésus est venu me consoler. Il est venu et reparti à la vitesse
d’un éclair. Je me suis sentie enveloppée par une extrême douceur. C’était merveilleux. Ça se
raconte difficilement, ça se vit
En conclusion je ne veux pas critiquer les religions mais je veux prier pour tous ceux qui ne
connaissent pas vraiment Jésus. Nous ne méritons pas cette grâce de le connaître que nous
avons reçue.
Je sais une chose, c’est que jésus attire les cœurs sincères qui le cherche vraiment qui qu’ils
soient.
J’ai appris à tout remettre dans les mains du Seigneur est à entretenir une relation personnel
avec lui ce qui primordial.
Que Dieu vous bénisse
Marie-Luce
BEATRICE
« Pour moi, DIEU est mon meilleur ami, mon compagnon de chaque instant. Il est là dans les
moments de joie et dans les moments difficiles. Je peux me confier en DIEU et Il m’apporte sa
paix, son réconfort et sa joie. DIEU a fait beaucoup de choses pour moi. Mais la plus
importante, c’est la relation d’intimité et d’amitié franche que je peux vivre avec LUI. »